Complications médicales à long terme :
Problèmes cardiaques : le manque de nutriments peut affecter le cœur, entraînant des arythmies et une faiblesse cardiaque (Fürtjes et al., 2018). » Ostéoporose : la perte de masse osseuse peut entraîner une fragilité osseuse et augmenter le risque de fractures (Fürtjes et al., 2018). » Problèmes de reproduction : chez les femmes, l’anorexie peut provoquer une aménorrhée, une infertilité et des complications pendant la grossesse (Fürtjes et al., 2018). - Boulimie nerveuse : » Problèmes gastro-intestinaux : les vomissements fréquents peuvent provoquer des lésions de l’œsophage, une inflammation du pancréas et des problèmes digestifs (Sachs et al., 2016). » Déséquilibres électrolytiques : la perte de liquide et d’électrolytes pendant les épisodes de purge peut entraîner des déséquilibres dans les niveaux de sodium, de potassium et d’autres électrolytes, mettant en péril la fonction cardiaque (Sachs et al., 2016).
- Trouble de l’hyperphagie boulimique: » Obésité : les crises de boulimie fréquentes peuvent entraîner une prise de poids importante, avec les complications qui y sont associées, telles que le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires (Norris et al., 2016). » Problèmes gastro-intestinaux : la consommation de grandes quantités de nourriture en peu de temps peut entraîner des problèmes digestifs (Norris et al., 2016). • Complications psychologiques à long terme - Dépression : les troubles de l’alimentation sont associés à un risque accru de dépression à long terme, qui peut persister même après la guérison physique (Allen et al., 2013).
Anxiété : l’anxiété est fréquente chez les personnes ayant connu des troubles de l’alimentation, qu’elle soit liée à la nourriture, au poids corporel ou à l’inquiétude d’une rechute (Allen et al., 2013). - Obsession de l’image corporelle : les préoccupations persistantes concernant la forme et le poids du corps peuvent persister, même chez les personnes qui ont physiquement surmonté le trouble (Allen et al., 2013). - Problèmes d’estime de soi : une faible estime de soi et une image négative de soi peuvent persister dans le temps, affectant les relations personnelles et la qualité de vie.
Les changements cutanés les plus courants chez les patients présentant une insuffisance pondérale sont le lanugo, l’amincissement des cheveux, la peau sèche et squameuse et la coloration jaune liée à la caroténémie. Des ongles cassants et une chéilite angulaire peuvent également être observés. L’acrocyanose peut être observée chez les patients présentant une insuffisance pondérale et peut être un mécanisme de protection contre la perte de chaleur. Des abrasions et des callosités sur les articulations peuvent se produire en coupant la peau des incisives lors de l’autoproduction de vomissements.
Effets dentaires ou buccaux Les patients atteints de TCA présentent des taux plus élevés d’érosion dentaire et de caries. Ce phénomène se produit chez ceux qui s’autoinfligent des vomissements, mais peut également être observé chez d’autres personnes. Des résultats dentaires normaux n’excluent pas la possibilité d’une purge.
Les complications cardiaques dans les troubles de l’alimentation concernent principalement les troubles restrictifs de l’alimentation. Les signes cardiovasculaires courants comprennent une faible fréquence cardiaque, une orthostase et une mauvaise perfusion périphérique. Les symptômes d’intolérance orthostatique (par exemple, sensation de tête légère) et les résultats des signes vitaux peuvent ressembler à ceux du syndrome de tachycardie orthostatique posturale et peuvent passer inaperçus.
Les troubles gastro-intestinaux sont fréquents et précèdent parfois le diagnostic du trouble alimentaire. Le retard de la vidange gastrique et la lenteur du transit intestinal contribuent souvent aux nausées et aux ballonnements signalés. La constipation est une expérience courante chez les patients (Norris et al., 2016). Des lésions de la muqueuse œsophagienne dues à des vomissements auto-induits peuvent survenir. Les concentrations de transaminases hépatiques et les temps de coagulation peuvent être élevés en raison de la malnutrition et se normalisent généralement avec des mesures appropriées.
En ce qui concerne les conséquences psychosociales, les troubles de l’alimentation ont un impact considérable sur les différents domaines de la vie d’un individu, non seulement en raison des symptômes psychiatriques (anxieux, dépressifs, obsessionnels, altération du fonctionnement cognitif), mais aussi en raison de la présence d’autres comportements perturbateurs associés, tels que l’automutilation ou l’abus de substances, et d’une altération du développement de la personnalité (Campbell et al., 2014 ; Hornberger et al., 2021). Ces facteurs sont aggravés par d’autres facteurs au fur et à mesure que la maladie progresse en l’absence d’un traitement opportun, tels que les problèmes familiaux, scolaires, sociaux et professionnels. Tout cela signifie qu’il est courant qu’une personne atteinte de TCA subisse un impact significatif sur sa qualité de vie. En outre, les traitements pouvant être longs, inefficaces et interrompus, un sentiment de méfiance à l’égard des équipes médicales et de santé mentale peut naître.
En ce qui concerne les conséquences psychosociales, les troubles de l’alimentation ont un impact considérable sur les différents domaines de la vie d’un individu, non seulement en raison des symptômes psychiatriques (anxieux, dépressifs, obsessionnels, altération du fonctionnement cognitif), mais aussi en raison de la présence d’autres comportements perturbateurs associés, tels que l’automutilation ou l’abus de substances, et d’une altération du développement de la personnalité (Campbell et al., 2014 ; Hornberger et al., 2021). Ces facteurs sont aggravés par d’autres facteurs au fur et à mesure que la maladie progresse en l’absence d’un traitement opportun, tels que les problèmes familiaux, scolaires, sociaux et professionnels. Tout cela signifie qu’il est courant qu’une personne atteinte de TCA subisse un impact significatif sur sa qualité de vie. En outre, les traitements pouvant être longs, inefficaces et interrompus, un sentiment de méfiance à l’égard des équipes médicales et de santé mentale peut naître.
Les relations sociales sont perturbées, car les troubles de l’alimentation peuvent entraîner l’isolement. Les préoccupations obsessionnelles concernant la nourriture, le poids et l’image corporelle peuvent amener les personnes à éviter les situations sociales impliquant de la nourriture, ce qui affecte leurs relations familiales et amicales. La peur du jugement des autres devient un obstacle qui limite la participation aux événements sociaux, ce qui contribue aux sentiments de solitude et d’aliénation.
L’impact sur l’estime de soi et la perception personnelle de l’image corporelle affecte directement la satisfaction globale de la vie. L’insatisfaction constante et la recherche obsessionnelle d’un corps « parfait » contribuent à diminuer l’estime de soi, générant un cycle pernicieux qui perpétue les TCA et affecte la qualité de vie émotionnelle et psychologique.
Le fonctionnement quotidien est affecté dans de multiples dimensions lorsqu’on est confronté à TCA. La relation avec l’environnement professionnel et académique est compromise en raison de la diminution des performances cognitives. Le manque de nutriments essentiels affecte la concentration et la capacité d’apprentissage, ce qui entraîne des absences fréquentes au travail et à l’école. Les hospitalisations et les rendezvous médicaux réguliers peuvent également contribuer à l’absence au travail ou à l’école, ce qui complique encore la fonctionnalité quotidienne.
L’influence des troubles de l’alimentation sur la routine quotidienne se manifeste par l’obsession constante de la nourriture et du contrôle du poids. Les restrictions alimentaires extrêmes et les rituels associés à l’alimentation peuvent prendre beaucoup de temps et d’énergie, ce qui affecte la capacité à accomplir efficacement les tâches quotidiennes.
La relation à son propre corps devient un facteur déterminant de la fonctionnalité au quotidien. Une méfiance constante à l’égard du corps et une perception déformée de la réalité peuvent limiter la participation à des activités récréatives. L’exercice compulsif, fréquent chez les personnes souffrant de TCA, peut devenir un obstacle à la participation à des activités de loisirs et de détente, affectant ainsi la qualité de vie.
L’anorexie mentale, la boulimie et l’hyperphagie boulimique, représentent un risque sérieux pour la santé physique et mentale des personnes qui en souffrent. Parmi les complications les plus graves figurent les risques de mortalité, qui peuvent augmenter considérablement lorsque les troubles de l’alimentation ne sont pas traités de manière appropriée et en temps opportun.
L’anorexie mentale, caractérisée par une restriction extrême de l’apport alimentaire, entraîne une malnutrition sévère. Le manque de nutriments essentiels affecte le fonctionnement normal des organes et des systèmes du corps, mettant la vie de l’individu en danger. La malnutrition peut entraîner la détérioration d’organes vitaux, tels que le cœur, les reins et le foie, augmentant ainsi la probabilité de défaillance d’un organe et de complications médicales graves
Les troubles de l’alimentation, en particulier l’anorexie mentale, ont un impact direct sur le système cardiovasculaire. Une perte de poids importante et la malnutrition peuvent entraîner des arythmies cardiaques, diminuant l’efficacité du cœur à pomper le sang. La menace d’insuffisance cardiaque et d’autres problèmes cardiovasculaires augmente, ce qui accroît le risque de mort subite, en particulier dans les cas non traités où la malnutrition chronique persiste.
La boulimie, caractérisée par des épisodes de frénésie alimentaire et de purge, peut entraîner de graves déséquilibres électrolytiques. La perte excessive de liquides et d’électrolytes pendant les vomissements peut entraîner des taux dangereux de sodium, de potassium et d’autres minéraux dans l’organisme. Ces déséquilibres peuvent entraîner des complications graves telles que des crises d’épilepsie, le coma et, dans les cas extrêmes, la mort. En l’absence de traitement, la persistance de ces déséquilibres constitue une menace constante pour la vie.
Dans les cas avancés d’anorexie mentale, la faiblesse musculaire, la malnutrition et la perte de poids peuvent affecter les muscles respiratoires et la fonction pulmonaire. La diminution de la capacité pulmonaire peut entraîner des complications respiratoires graves telles que la pneumonie, l’insuffisance respiratoire et, en fin de compte, augmenter le risque de décès.
Les TCA sont étroitement associées à des troubles psychiatriques tels que la dépression et l’anxiété. La charge émotionnelle et psychologique liée à la gestion d’une TCA non traitée peut conduire à des pensées suicidaires et à des comportements d’automutilation. L’absence de traitement adéquat des aspects psychologiques des troubles de l’alimentation peut augmenter de manière significative le risque de suicide, soulignant le besoin critique de soins complets qui traitent à la fois les aspects physiques et mentaux de ces troubles (Vogel et al., 2021 ; Allen et al., 2013). Les TCA non traités représentent non seulement un risque immédiat pour la vie, mais ont également des conséquences à long terme sur la santé mentale. La persistance des symptômes peut contribuer à une spirale descendante de détérioration psychologique, rendant la personne plus difficile à guérir et augmentant le risque de complications médicales graves. Une intervention précoce et un traitement approprié sont essentiels pour faire face aux risques de mortalité associés aux TCA. Une détection précoce et une prise en charge globale, comprenant une thérapie nutritionnelle, une thérapie cognitivo-comportementale et des soins médicaux réguliers, sont essentielles pour inverser la malnutrition, rétablir la santé physique et traiter les aspects psychologiques du trouble (Vogel et al., 2021). La sensibilisation du public et la déstigmatisation des troubles de l’alimentation sont essentielles pour encourager la recherche d’aide et le traitement. La création d’environnements favorables et compréhensifs, tant sur le plan social que médical, est essentielle pour encourager les personnes atteintes de TCA à demander de l’aide avant que les risques de mortalité ne deviennent inévitables.
Les troubles de l’alimentation (TCA) sont des affections médicales et psychologiques graves qui ont des conséquences physiques et mentales à long terme. Sur le plan médical, l’anorexie mentale peut entraîner des problèmes cardiaques, de l’ostéoporose et des complications au niveau de la reproduction, tandis que la boulimie entraîne des problèmes gastro-intestinaux et des déséquilibres électrolytiques. L’hyperphagie boulimique peut entraîner une obésité et des problèmes gastro-intestinaux. Sur le plan psychologique, les troubles de l’alimentation sont associés à la dépression, à l’anxiété et à une obsession persistante de l’image corporelle, ce qui affecte l’estime de soi et les relations personnelles.
Outre les complications médicales, les effets psychologiques et neurologiques comprennent des déficits des fonctions cognitives, tandis que les effets dermatologiques se manifestent par des changements au niveau de la peau, des cheveux et des ongles. Les problèmes dentaires, cardiovasculaires et gastrointestinaux sont également fréquents chez les personnes souffrant de TCA. La qualité de vie est gravement affectée, car les TCA ont un impact sur divers aspects de la vie quotidienne. La malnutrition entraîne fatigue et faiblesse, affectant les performances cognitives et les relations sociales. L’obsession de la nourriture et du corps limite la participation aux activités sociales, tandis que la recherche d’un traitement implique un compromis important, affectant la routine quotidienne.
Les troubles de l’alimentation non traités présentent des risques de mortalité importants. L’anorexie mentale peut entraîner une insuffisance cardiaque et des problèmes cardiovasculaires, la boulimie entraîne de dangereux déséquilibres électrolytiques, et les symptômes persistants ne menacent pas seulement la vie physique, mais augmentent le risque de suicide en raison de la charge émotionnelle qui y est associée.
Les troubles de l’alimentation non traités présentent des risques de mortalité importants. L’anorexie mentale peut entraîner une insuffisance cardiaque et des problèmes cardiovasculaires, la boulimie entraîne de dangereux déséquilibres électrolytiques, et les symptômes persistants ne menacent pas seulement la vie physique, mais augmentent le risque de suicide en raison de la charge émotionnelle qui y est associée.
© Natalia LEFEBVRE
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/la-traverseine-des-therapies-breves
Mots clés : anorexie, boulimie, hyperphagie, addiction, sucre
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