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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

LA PROPOLIS, L'INDISPENSABLE COMPLÉMENT - 1 -

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY du 19/04/17 6 minutes 683 1


Introduction

Comme tout un chacun, nous sommes sensibles aux bienfaits que nous apporte notre civilisation occidentale, tant sur le plan du confort que de la diminution tout à fait théorique des risques de la vie.

Face à cette avalanche de progrès nous perdons de vue l’essentiel, à savoir la diminution sans cesse croissante de nos défenses immunitaires, la diminution de la spermatogenèse, les risques nouveaux que nous font courir les industries de pointe, comme si notre civilisation ivre de ses progrès théoriques avait oublié les leçons et le savoir, comme la sagesse accumulés par nos anciens.

C’est justement en se tournant vers les connaissances des générations qui nous ont précédés que nous allons redécouvrir la Propolis, remède, pour beaucoup de « bonne femme », pour moi qui l’utilise et qui m’y suis intéressé remède de « buena fama » « de bonne forme ».

Ce remède, puisqu’il faut bien l’appeler ainsi, l’un des plus anciens de l’humanité puisque son utilisation remonte à la préhistoire, fut complètement délaissée par l’industrie pharmaceutique pour finalement être complètement oublié en début de 20ème siècle.

Ce n’est que grâce à quelques apiculteurs passionnés et au biologiste K.Lund Aagaard que cette substance « merveilleuse » a pu retrouver ses lettres de noblesses.

Pour résumer ce qui va suivre, la Propolis va intervenir pour renforcer les défenses immunitaires, la cicatrisation, et bien d’autres aspects que je vous invite à découvrir


Aagaard


Et si nous suivions l’exemple des abeilles

Les êtres vivants, qu’ils soient animaux ou humains apprennent très vite que la vie est une lutte sans merci pour la survie. Si les humains de nos sociétés, dites policées, ont perdu de vue cet aspect primordial, les animaux et particulièrement les insectes, non touchés il est vrai par la civilisation, en sont restés conscients.

Cette leçon de vie que tout être vivant reçoit un jour ou l’autre se double d’une seconde ; à savoir que l’union et le nombre augmentent les chances de remporter le combat. Les abeilles font partie des espèces qui ont parfaitement intégré ce concept, ce qui leur a permis de survivre suivant des règles pratiquement inchangées depuis cinquante millions d’années.

Si le regroupement d’une masse d’individus en un lieu commun augmente les chances de survie, il augmente également les chances de crises pathogènes au niveau de la communauté et exige pour la survie du groupe la mise en œuvre de techniques de désinfections prophylactiques efficaces et qui permettent à l’individu de survivre à travers le groupe. C’est le cas pour tout dans la nature, les arbres se regroupent en forêts, les poissons en bancs, les abeilles en essaims, etc…

Il est important de constater que tous ces groupes s’intègrent parfaitement à leur environnement et de ce fait augmente leurs chances de survie. Cet aspect du groupe est apparemment absent de l’esprit humain, qui pour sa part, détruit son environnement, en infligeant à son biotope des changements brusques et inadaptés qui nuisent à son équilibre et à son maintien.

De tout temps, l’homme a cependant essayé de copier la nature, en oubliant souvent qu’il est inutile de vouloir faire mieux qu’elle car « Quand elle fait de l’équilibre, elle le fait beaucoup mieux que nous ».

Les abeilles ont toujours intrigué les chercheurs, de pars leur organisation, leur pérennité et leurs capacités d’adaptation.

Aujourd’hui, le monde scientifique est d’accord pour dire qu’elles commencèrent à s’organiser en essaims, il y a un peu plus de cinquante millions d’années. Au début, ces colonies naissantes furent sans aucun doute souvent détruites par les parasites de toutes sortes, jusqu’à ce que les abeilles découvrent sur certains bourgeons une résine qui mélangée à la cire et à une enzyme issue de leur système salivaire les protège pratiquement de toutes les contaminations en provenance du monde extérieur.

Sous forme d’un mastic elles l’utilisent pour colmater la ruche, mais également pour construire à l’entrée de la ruche « un sas de décontamination » qu’elles doivent traverser à chaque retour dans l’habitat commun. Si une espèce à appris à gérer la promiscuité, ce sont bien les abeilles avec moins d’un cm3 d’espace pour vivre et travailler par individu, elles vivent dans les conditions que nous subissons dans une rame de métro aux heures de pointes, et dans de telles conditions, un seul individu peut rapidement contaminer l’ensemble du groupe si des solutions prophylactiques ne sont pas mises en place.

Cette solution prophylactique c’est la Propolis. Par exemple, une souris qui pénètre dans la ruche est tuée puis enrobée de Propolis qui va la conserver intacte plusieurs mois voire des années alors que la température de la ruche avoisine les 37° avec un taux hydrométrique relativement élevé, donc des conditions très favorables au développement des germes.



Ce sont les Grecs qui ont baptisé cette substance, étymologiquement Propolis signifiant « devant la cité ». Il semblerait que sa première utilisation par l’homme remonte au néolithique soit environ 12000 ans avant J-C. Les témoignages écrits les plus anciens, sont issus de tombes mésopotamiennes et remontent à quelques quatre mille sept cents ans. On sait que la Propolis était utilisée en Egypte dans les techniques d’embaumement.

On peut considérer que les premières indications scientifiques sont dues au philosophe et naturaliste Aristote qui nous indique que les abeilles tirent la Propolis des « Larmes des arbres ». Il recommande déjà (quatrième siècle avant J-C) son utilisation pour les ecchymoses et les plaies purulentes. Pline, naturaliste et historien, parle de la Propolis dans son « Traité de la science naturelle » et la recommande pour les yeux, les plaies et les organes internes. Dioscoride, à la même époque, nous dit que l’on trouve la Propolis près de l’entrée de la ruche et qu’elle permet de retirer les épines et les pointes de flèches et également qu’elle embellit la peau. Rien de bien étonnant, lorsque l’on sait que l’ADN des produits de la ruche est étonnamment proche de celui des cellules de la peau humaine.



Les Incas utilisaient également la Propolis à des fins thérapeutique pour soigner les infections accompagnées de fièvres.

La médecine militaire a souvent eu recours à la Propolis pour soigner les plaies sur les champs de batailles.

En 1965, le professeur Chauvin mettra en évidence la résistance des abeilles aux virus et aux bactéries et établira le lien entre cette résistance et l’utilisation systématique dans la ruche de la Propolis. Le chercheur américain Forse mettra également en évidence les propriétés bactéricides et bactériologiques de la Propolis

Propolis et système immunitaire

Le système immunitaire, s’il est en bon état, est certainement le meilleur moyen de protection contre les agressions pathogènes et par voie de conséquence contre la maladie. Les recherches en la matière sont loin d’être fermée et il reste sans doute bien des choses à découvrir sur un des systèmes les plus complexes de l’organisme.

En naturo-thérapie nous avons de nombreux outils pour stimuler son bon fonctionnement et de nombreuses plantes et huiles essentielles peuvent venir à son aide. En ce qui concerne strictement les molécules qui peuvent soutenir le système immunitaire nous nous intéresserons plus particulièrement aux flavonoïdes contenus en plus ou moins grande quantité dans la Propolis.

Outre, leurs vertus anti-inflammatoires, elles accélèrent notablement le processus de destruction des agents pathogènes en renforçant les cellules macrophages. Les flavonoïdes contenus dans la Propolis sont efficaces contre la majorité des agents pathogènes qu’ils s’agissent de virus, bactéries ou champignons et présentent l’avantage qu’il n’y a pas de résistance connue à leur action ciblée, les bactéries et autres virus n’arrivant pas à s’y adapter.

Les études récentes montrent qu’il y a très peu d’allergies à la Propolis et que lorsque cela est le cas, elles sont légères et sans conséquences. D’autre part l’action des flavonoïdes de la Propolis ne se limitent pas à la destruction des agents pathogènes mais permettent dans le cadre d’une action préventive de maintenir le système immunitaire dans un état d’alerte optimum.

A suivre....



© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : propolis,abeille,miel,santé,flavonoïdes,

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