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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / AROMATHÉRAPIE

HUILE ESSENTIELLE DE LAVANDE VRAIE

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY du 27/04/17 6 minutes 353 3


Huile essentielle de Lavande vraie

Nom botanique :
Lavandula augustifolia ssp. augustifolia

Famille botanique :
Lamiacées

Généralités

La lavande aspic est avec la lavande vraie ou officinale l’une des deux principales espèces présentent dans le sud de la France que ce soit à l’état sauvage ou cultivé. Avec sa consoeur elle est à l’origine des différents lavandins. Elle pousse jusqu’à 600 mètres d’altitude.

Les lavandes sont des arbrisseaux dicotylédones de la famille des Lamiacées (ou labiées) et du genre Lavandula, à fleurs le plus souvent mauves ou violettes disposées en épis, dont la plupart des espèces, très odorantes, sont largement utilisées dans toutes les branches de la parfumerie. Elles poussent surtout sur les sols calcaires secs et ensoleillés, à l’exception de L. stoechas, qui préfère les sols siliceux.

Toutes les lavandes sont des plantes mellifères, très recherchées par les abeilles.
Venue de l’ouest du bassin méditerranéen, la lavande était déjà utilisée par les Romains pour conserver le linge et parfumer les bains.

En Provence, la lavande fut utilisée dès le Moyen Âge, pour la composition de parfums et celle des médicaments, mais c’est à partir du XIXe siècle que la culture se développe. L’essor de la production française d’huile essentielle de lavande fine est lié à l’implantation de parfumeries dans la région de Grasse. La mise en culture organisée systématique du lavandin, dans les années 1950, prendra ensuite le relais. Après plusieurs crises qui entraînent la chute de la production et une régression des cultures, les plantations sont relancées par la stabilisation des surfaces à cultiver et le développement des moyens de distillation.

Si les noms latins des lavandes ne posent plus guère de problèmes, il n’en va pas de même avec les noms courants. La même lavande devient française, anglaise ou espagnole selon le pays où elle est classée. On distingue quatre espèces principales :

Lavandula angustifolia, ou lavande vraie. Noms anciens : L. officinalis, L. vera. Autres noms usuels : lavande anglaise (certains auteurs préférant donner ce nom à l’espèce L. dentata), lavande des Alpes, lavande fine.

C’est la meilleure des lavandes pour la qualité de son huile essentielle. À l’état sauvage, elle pousse surtout en Provence, mais elle peut être cultivée dans des régions plus septentrionales, d’autant qu’il en existe de nombreux cultivars. C’est un arbrisseau buissonnant pouvant atteindre 1 m de hauteur. Les feuilles, linéaires et de couleur gris-vert, ont une longueur variant entre 3 et 5 cm. Lors de la floraison (avril-mai), la plante développe de longs pédoncules non ramifiés terminés par des épis dont la couleur varie du mauve pâle au violet. Seule l’huile essentielle issue de cette production sur une zone déterminée bénéficie de l’Appellation d’origine contrôlée (AOC), huile essentielle de lavande de Haute-Provence. On recense environ 4 000 hectares cultivés dans les 4 départements producteurs.

Lavandula latifolia, ou lavande aspic. Nom ancien : L. spica. Par rapport à la précédente, ses feuilles sont plus larges (elliptiques) et très odorantes. La floraison est plus tardive (juin-août), et les fleurs ont une odeur très camphrée. Elles poussent à l’extrémité de tiges ramifiées, ce qui est le moyen le plus sûr de la différencier de la lavande vraie. Elle est beaucoup moins appréciée en parfumerie.
Lavandula intermedia, ou lavandin, hybride naturel entre L. angustifolia et L. latifolia. C’est la troisième des lavandes provençales.

Découvert un peu par hasard, il a été cultivé à partir des années 1930. Le lavandin est aujourd’hui l’espèce la plus cultivée, car sa fleur est plus productive en huile essentielle que la lavande vraie. Par contre, son essence a une moins bonne qualité olfactive, et est utilisée dans la parfumerie industrielle. Au cours des années, plusieurs variétés de cet hybride ont été sélectionnées et reproduites par bouturage. Les surfaces cultivées en lavandins sont estimées à 17 000 hectares. Les variétés les plus cultivées actuellement sont :
Lavandin Grosso 80% des surfaces en lavandins
Lavandin Abrial 10%
Lavandin Super 10%
Lavandula stoechas, ou lavande stéchas, lavande papillon, cantueso (nom surtout donné à la sous-espèce L. stoechas pedunculata).

À l’état sauvage, c’est certainement la lavande dont le territoire géographique est le plus vaste (tout le pourtour méditerranéen). Mais elle n’est d’aucune utilité en parfumerie : elle sent un peu le camphre, et rien d’autre. Elle se distingue des espèces précédentes par deux caractéristiques : d’une part elle apprécie surtout les terrains siliceux, notamment le schiste; de l’autre elle possède à l’extrémité de ses épis de grandes bractées violettes, souvent plus foncées que les fleurs proprement dites. Floraison : avril-juillet.

Les lavandes font partie des huiles essentielles qui se doivent d’être présentes dans toutes les pharmacies familiales.

Parties distillées :
Sommités fleuries

Utilisation :

Interne 3/10
Transcutanée 10/10
Diffusion 8/10

Principaux composants :

Alpha-pinène,
Beta-pinène,
Camphène,
Delta-3-carène,
Cis-ocimène,
Trans-ocimène,
allo-ocimène,
Limonène,
Cis-3-hexen-1-ol,
Linalol,
Terpinène-1-ol-4,
Alpha terpinéol,
Bornéol,
Géraniol,
Lavandulol,
Acétate de linalyle,
Acétate de terpényle,
Acétate de géranyle,
Acétate de lavandulyle,
1,8 cinéole,
linalol oxyde,
Caryophyllène oxyde,
1-octène-3-one,
P-méthyl-acétophénone,
Camphre,
Trans-2-hexanal,
Cuminal,
Benzaldéhyde,
Néral,
Géranial,
Myrténal,
Butanolides,
Coumarine,
Herniarine,
Ombelliférone,
Santonine,
Acétate de 2,6-diméthyl-3,7-octadiène-2-ol-6-yle

Principales propriétés :

Négativante,
Antispasmodique puissant,
Calmante,
Sédative,
Décontractane musculaire,
Hypotensive,
Anti-inflammatoire,
Antalgique,
Anti-infectieuse,
Tonique,
Cardiotonique,
Cicatrisante,
Anticoagulante légère,
Fluidifiante.

Quelques indications de prescriptions :

Nervosisme,
Insomnies,
Troubles du sommeil,
Angoisse,
Dermatoses infectieuses,
Dermatoses allergiques,
Dermatoses cicatricielles,
Escarre,
Ucère variqueux,
Plaies,
Brûlures,
Prurits,
Crampe,
Cardialgies,
Tachycardie,
Phlébite,
Paraphlébite,
Hémogliase.

Précautions d'emplois :

Pas de contre-indication connue aux doses physiologiques.
Cependant il est bon de signaler qu’il y a incompatibilité entre les lavandes et l’iode, ainsi que tous les sels de fer.
Tenir hors de portée des enfants.

Caractériologie :
Si le Romarin est représentatif de l’Ego, du principe masculin, la Lavande, alors est le complément féminin dans ce qu’il peut avoir d’idéal et d’universel. La Lavande est l’essence de l’âme, symbole de la douceur et de l’amour maternel dans ce qu’il a de formateur et de constructif. Les mythanystes ne pourront qu’évoquer Isis, Démeter, ou Cérès. Essence Mère, essence Femme donc, qui se définit très bien dans la phrase de Balzac « Sentir, Aimer, Souffrir, Se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes ». C’est certainement une des essences les plus belles et les plus pures tant sur le plan physique que caractériologique.

Enrgétique :

Liée au chakra coronal, elle amène harmonie et équilibre. Elle calme les peurs et les phobies. Elle aide à surmonter les schémas éducatifs pour trouver sa propre voie. Elle favorise l’inspiration


© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : huilesessentielles,lavande,santé,

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« Les médecins, pourraient tirer des odeurs, plus d'usage qu'ils ne font, car j'ai souvent aperçu qu'elles me changent et agissent en mes esprits suivant ce qu'elles sont. » Michel de Montaigne