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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / ALCHIMIE

L'ALCHIMIE AUJOURD'HUI PARTIE 3

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY du 20/04/25 4 minutes 89 0


L'origine occidentale de l'alchimie (suite)

Partant de ce constat nous pouvons faire remonter l’origine de l’art sacré aux anciens Egyptiens. Imothep par exemple, architecte de la première pyramide, 3ème dynastie, pratiquait déjà l’alchimie. La tradition alchimique qui couvre toute l’Europe, le Proche-Orient et qui a sans doute influencé celle de l’Inde, reconnaît son fondateur dans Hermès Trismégiste “Hermès trois fois grand”, premier pharaon légendaire ce qui nous amène entre 10000 et 12000 ans avant Jésus-Christ. On peut l’identifier au dieu Thoth de l’Egypte ancienne ; Dieu qui préside à tous les arts et sciences sacrés, à l’instar de Ganesha dans l’Hindouisme.

L’expression “alchimia” dérive de l’arabe “Al-kimiya” qui semble provenir de l’égyptien archaïque “kême”, référence à la terre noire qui fut l’une des désignations de l’Egypte et qui peut également avoir été le symbole de la “materia prima” des alchimistes. Il est également possible que l’expression provienne du grec “chyma” (fusion ou fonte). De toute manière, les textes alchimiques les plus anciens ont été conservés sur des papyrus. Lesquels datent de la première époque de la civilisation Egyptienne.

Il n’est pas surprenant, par ailleurs, qu’il ne subsiste aucun document antérieur, car un art sacré comme l’est l’alchimie devait normalement être transmis oralement ; la nécessité de confier cet enseignement à l’écriture est un premier signe de décadence ou d’une crainte de perte éventuelle de la tradition. Il est donc tout a fait normal que ce que l’on appelle le Corpus Hermeticum (tous les textes attribués à Hermès Trismégiste, nous soit parvenu en grec et non en égyptien. Si certains insinuent que ces textes sont revêtus d’un langage nettement platonicien, nous pouvons leur répondre que les écrits platoniciens portent incontestablement les marques de l’hermétisme.

De fait, c’est la fécondité spirituelle des textes hermétiques qui prouve “de facto” qu’ils sont le produit d’une tradition authentique et qu’ils ne sont en aucune façon des fabrication pseudo-archaïques.

Il est évident que ce que l’on désigne comme la “Table d’Emeraude” appartient également au “Corpus Hermeticum”. Elle se présente comme une révélation d’Hermès Trismégiste et pour les auteurs alchimistes arabes ou latins, elle n’est ni plus ni moins que la “table de la loi” de leur art. Bien que nous n’en possédions pas le texte original qui nous est parvenu par le biais de traductions arabes ou latines, du moins le contenu de ce texte prouve son authenticité.

En faveur d’une origine égyptienne de l’alchimie du Proche-Orient et de l’Occident, nous pouvons préciser que toute une série de procédés artisanaux en relation avec l’alchimie et fournissant un grand nombre d’expressions symboliques, apparait comme un groupe cohérent qui se serait développé depuis les temps archaïques de l’Egypte pour finir par apparaître dans des livres de recettes artisanales médiévales.

Cet ensemble de procédés contient des éléments qui semblent clairement dériver de l’Egypte ; puisqu’à côté du travail du métal et de la préparation des teintures, on trouve la production des pierres précieuses artificielles et du verre de couleur, art qui fut on ne peut plus florissant dans ce pays. D’ailleurs, l’esprit même de l’art égyptien, sa tendance à extraire de la matière sa “quintessence” à la fois précieuses et mystérieuses, s’apparente nettement à l’alchimie.

Dès l’antiquité on peut distinguer deux courants dans l’alchimie. Le premier de prédominance artisanale ; dans lequel, le symbolisme de l’œuvre intérieur” apparaît comme quelque chose de surajouté à une activité professionnelle et ne se trouve mentionné que de façon occasionnel et accessoire. Le second fait usage des procédés métallurgiques exclusivement en tant qu’analogies, à tel point que l’on peut se demander s’ils ont jamais été réellement employés. Cela nous conduit à faire un distingo entre l’alchimie artisanale, que l’on croyait la plus ancienne, et une alchimie que nous qualifierons de mystique et qui est supposée c’est développée plus tardivement. En réalité, il s’agit bien là, de deux aspects différents d’une seule et même tradition.

Une autre question que l’on peut se poser sans aucun doute, c’est comment l’alchimie, avec sa base mythologique, a pu s’intégrer aux religions monothéistes : Judaïsme, Christianisme et Islam. A cela nous pouvons répondre que la perspective cosmologique propre à l’alchimie était organiquement liée à l’ancienne métallurgie, de sorte qu’elle fut adoptée avec le métier, comme une science de la nature (physis) au sens large ; exactement de la même manière que le Christianisme et l’Islam se sont approprié la tradition Pythagoricienne en musique et en architecture et ont de fait assimilé la perspective spirituelle qui y correspondait.

Du point de vue chrétien (lire entre autres Saint Thomas d’Aquin), l’alchimie était un genre de miroir naturel offert aux vérités révélées : la pierre philosophale qui change les métaux en argent ou en or, est un symbole du Christ et la production de cette pierre à partir du “feu non-brûlant” du soufre et de “l’eau permanente” du mercure est semblable à la naissance du Christ. Par son intégration à la foi chrétienne, l’alchimie se trouvait spirituellement fécondée tout en apportant à la Chrétienté une voie vers la “gnose” à travers la contemplation de la nature.

A suivre.....
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : alchimie, religions, antiquité, egypte, pharaons

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