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ARTICLES / EN SAVOIR PLUS SUR LA RÉFLEXOLOGIE

STRESS : VAINCRE LE NOUVEAU MAL DU SIÈCLE GRACE À LA RÉFLEXOLOGIE

article de Yannick DUFAUD du 15/09/24 7 minutes 32 0
Au siècle dernier, le mal de dos était considéré comme le mal du siècle. Or, cervicalgies, dorsalgies et autres lombalgies, bien souvent, ne sont que la conséquence d'un autre mal dont on perçoit aujourd’hui les nombreuses conséquences néfastes: le stress. Parce que savoir le gérer et l'apaiser est indispensable pour rester en bonne santé, la Réflexologie apparaît comme un discipline assurément capable de répondre à ce besoin.

Une étude réalisée par L'IFOP en 2022 pour le média Mes Bienfaits révèle que 95 % des Français âgés de 18 ans et plus déclarent avoir au moins une grande source de stress ou d’anxiété. Quels que soient le sexe, l'âge, les catégories socio-professionnelles ou le lieu de vie, presque tous les français sont touchés. Pour 56% des sondés, c'est leur quotidien plus que l’actualité nationale et internationale (guerre en Ukraine, changement climatique par exemple) qui est source de stress : situation financière, famille, santé, travail, vie amoureuse ou encore tâches domestiques.

Qu'est-ce que le stress ?

« Le stress est un état d’inquiétude ou de tension mentale causé par une situation difficile. Il s’agit d’une réponse humaine naturelle qui nous incite à relever les défis et à faire face aux menaces auxquelles on est confrontés dans notre vie. Chacun éprouve du stress dans une certaine mesure. Toutefois la façon dont nous réagissons face au stress fait une grande différence pour notre bien-être général ». C'est ainsi que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit ce mal qui touche un grand nombre d'entre nous.

Le Docteur Hans Selye, endocrinologue à l’Institut de Médecine et de Chirurgie Expérimentale (Université de Montréal Canada), est le premier à définir le stress en 1936 : « Agression de l’organisme par un agent physique, psychique, émotionnel entraînant un déséquilibre qui doit être compensé par un travail d’adaptation ; agent qui agresse ; tension nerveuse, contrainte de l’organisme face à un choc (événement soudain, traumatisme, sensation forte, bruit, surmenage) ; état d’une personne soumise à cette tension ».

Bon et mauvais stress

Nous avons tous besoin d'un minimum de stress pour faire face à des situations particulières, comme par exemple passer un examen, se lancer dans une compétition sportive ou se défendre en cas d'agression. On parle alors de "stress aigu mobilisateur": tous nos sens et notre attention sont en alerte pour mobiliser les ressources dont dispose notre organisme et gérer une situation temporaire. Ce stress est ainsi bénéfique, voire salvateur. En revanche, le "stress chronique affaiblissant" nuit à notre organisme. Il correspond à un état d'alerte continu, sans relâche. Les hormones libérées pour faire face à un agent agressif sont sécrétées sans interruption, sans repos du corps et peuvent donc mener à l’épuisement de l’organisme. Nathalie Sellier, auteure d'une thèse sur le cerveau, explique : « L’exposition prolongée ou répétée à l’agent stressant épuise les capacités énergétiques de l’organisme, le taux de glucose dans le sang est au plus bas, les cellules ne sont plus nourries : l’état d’épuisement est atteint, devient un terrain propice au développement des maladies. Les cellules sont fragilisées et le système neuro-hormonal est déréglé, le cholestérol sanguin n’est plus régulé. Le stress chronique impacte fortement la bonne santé de l’organisme. L’épuisement entraîne des maladies cardiaques, une pression artérielle constamment élevée, des taux de cholestérol augmentés, du diabète, des ulcères à l’estomac, une diminution des défenses immunitaires etc. L’état de stress chronique se répercute aussi sur l’état émotionnel, comportemental et sur la cognition : déprime, agressivité constante, fatigue émotionnelle, énervement. Des troubles psychologiques peuvent surgir et perturber la prise de décision : difficulté de concentration (pensées mobilisées sur l’agent stressant), troubles de la mémoire, anxiété exacerbée, émotivité, agitation, sommeil perturbé».

A ces troubles s'en ajoutent de nombreux autres, tels que ceux rapportés par l'OMS : « Trop de stress peut entraîner des problèmes de santé physique et mentale, il nous empêche de nous détendre et peut s’accompagner d’une série d’émotions, dont l’anxiété et l’irritabilité... il peut être difficile de se concentrer. Il est possible de ressentir des maux de tête ou d’autres douleurs corporelles, des maux d’estomac ou des troubles du sommeil. Il arrive que l’on perde l’appétit ou que l’on mange plus que d’habitude. Le stress chronique peut aggraver des problèmes de santé préexistants et augmenter notre consommation d’alcool, de tabac et d’autres substances nocives. Les situations de stress peuvent également provoquer ou aggraver des problèmes de santé mentale, le plus souvent l’anxiété et la dépression, qui nécessitent un accès à des soins de santé. Lorsqu’une personne souffre d’un problème de santé mentale, la raison peut en être que ses symptômes de stress sont devenus persistants et qu’ils ont commencé à avoir une incidence sur son fonctionnement quotidien, y compris au travail ou à l’école ».

Comment lutter contre le stress ?


Nathalie Sellier précise que des études scientifiques s'accordent pour conseiller d'apprendre à gérer son stress, en pratiquant des activités qui procurent relaxation physique et relaxation mentale. L'enquête de l'IFOP révèle que 62% des sondés mettent en place des actions pour gérer et diminuer leur stress. Parmi ceux-ci, environ 66% des personnes essaient de gérer leur stress elle-mêmes, en pratiquant du sport, en adoptant une hygiène de vie équilibrée (alimentation, sommeil), en pratiquant des exercices de respiration ou encore une activité artistique. Ils sont 30% à déclarer faire appel à un professionnel de santé pour vaincre leur stress, essentiellement leur médecin traitant pour 11% d'entre eux. Entre 4% et 7% se tournent vers un ostéopathe, un psychologue ou un masseur. Seuls 1% des personnes interrogées consultaient un Réflexologue, ce qui révèle une méconnaissance des bienfaits de la Réflexologie.

La réflexologie ou l'art de la relaxation


L'essence même de cet art ancestral qu'est la réflexologie, c'est la relaxation, au point qu'il est d'usage de présenter une séance comme une « séance de relaxation », le terme massage étant plutôt réservé aux masseurs et kinésithérapeutes. En effet, comme d'autres disciplines telle que l'ostéopathie, la réflexologie est un moyen de communication avec le cerveau. En stimulant les zones réflexes situées sur les pieds (ou les mains), le Réflexologue envoie des informations au cerveau, lequel va ensuite redistribuer ces informations vers les parties du corps ciblées pour modifier et rééquilibrer les différents systèmes qui permettent à notre organisme de bien fonctionner. Or, toute communication n'est efficace que si le récepteur est en état de réceptionner. Si on prend l'image d'une communication avec une tierce personne, il est plus facile de communiquer avec elle si elle est détendue plutôt que crispée, tendue ou énervée. C'est exactement le même processus en réflexologie. On commence par des mouvements de relaxation spécifique pour permettre à la personne de se détendre complètement, afin d'être totalement relâchée au bout de quelques minutes. Cette phase de relaxation surprend la plupart du temps lors d'une première séance. On est généralement loin d'imaginer que de simples pressions sur nos pieds peuvent mettre l'ensemble de notre corps dans un état de « zénitude » totale. Cette relaxation du corps génère en même temps une relaxation mentale. Les retours après séances que me font les personnes que j’accompagne vont tous dans ce sens: on se sent calme, serein, et apaisé.

La phase de relaxation est déjà d'un grand bénéfice, et peut suffire à se sentir durablement bien, car libéré du stress, notre organisme peut alors fonctionner normalement. Les nœuds, tensions et contractions qui empêchaient la bonne circulation des fluides (circulation sanguine, oxygène, circulation nerveuse, lymphatique, …) ayant été résorbés, notre corps retrouve sa capacité d'auto-régulation pour rester en bonne santé. Les échanges que j'ai eus avec le pneumo-pédiatre qui suit le garçon asthmatique de 8 ans que j'ai accompagné vont dans ce sens. De son point de vue, « Le stress et l’anxiété font partie des facteurs de risque d’exacerbation d’asthme, c’est pour cette raison que la réflexologie l'a aidé en induisant une relaxation, une meilleure circulation sanguine et une libération du stress émotionnel accumulé dans ses tissus ».

Une fois cette relaxation assurée, le Réflexologue peut alors, selon les besoins de ses consultants, stimuler efficacement les différents systèmes de l'organisme pour en optimiser leur fonctionnement et soulager douleurs, troubles et maux du quotidien. Ainsi, relaxation et stimulation de l'organisme par les zones réflexes sont étroitement liées. Se relaxer, c'est faire le premier pas vers le bien-être afin de rester en bonne santé. Essayer la réflexologie, c'est se donner la possibilité de faire ce premier pas.

Sources utilisées pour cet article:

OMS

Fédération pour le Recherche sur le Cerveau

Sondage IFOP
© Yannick DUFAUD
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/yannick-dufaud-reflexologue

Mots clés : réflexologie, stress, bien-être, relaxation

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