Les effets terribles des combats ont été décrits la première fois par Homère et Hérodote, soit au
Vème siècle avant JC. La réalisation de ces effets date elle de l’atroce visibilité des conséquences de la
Grande Guerre : Gueules cassées, vent des boulets ont commence à parler des névroses de guerre.
La
Guerre du Vietnam en parallèle du développement de la psychologie moderne va enfin permettre la reconnaissance du stress post traumatique, qui enfin est nommé. il faudra cette souffrance pour que l’on détermine les contours d’un mal qui peut se manifester dans d’autres circonstances : catastrophes naturelles, accidents personnels, etc.
A partir du moment où l’on touche à l’inconcevable pour notre cerveau,
il ne peut plus élaborer de solution ni intégrer l’information traumatisante. Le
Syndrome de Stress Post Traumatique (SSPT) se caractérise par des symptômes cliniques désormais identifiés :
reviviscence en boucle de l’évènement traumatique ou au contraire déni partiel (amnésie) ; troubles du comportement variables, cauchemars récurrents, manifestation physiques handicapantes. Parfois cela provoque des moments de
dissociation partielle ou totale ponctuelles mais récurrentes également (flashbacks incontrôlables avec perte de contact avec la réalité). Ou encore des stratégie d’évitements vis à vis des environnements ou personnes évoquant le drame.
Parmi les troubles du comportement, les
phobies sont souvent présentes, or, l’
EFT est une approche particulièrement indiquée pour les prendre en charge. Ou encore les dérèglements graves du
sommeil, la
dépression : en adressant les émotions, l’
EFT va permettre un retour progressif (parfois très rapide) à la normale. Il a donc été intégré à la prise en charge, aux côtés de la psychothérapie (en tant que TCC de 4ème génération) qui reste le pivot du soin.
Des études ont été réalisées, prouvant son efficacité (en anglais) par exemple :
1 2 En prenant en compte les processus psychiques et émotionnels (et non les symptômes organiques seuls), couplés à l’écoute du ressenti, tout en intervenant sur le système énergétique (ré harmonisation globale), l’
EFT va permettre un certain niveau d’exposition et une transformation cognitive. Il prendra également en compte les antécédents traumatiques non traités, les
programmants. pur une résolution profonde.
Nous parlons ici, bien sûr de l’utilisation de l’
EFT Clinique, qui applique la Recette de base telle que proposée par Gary Craig (éventuellement avec des techniques spécifiques), dans le respect notamment de la construction de la Phrase de préparation. actuellement l’EFT est largement déformé, perdant de sa précision et donc de son efficacité.
C’est la raison pour laquelle, le traitement de ces problèmes se doit d’être conduit par des Praticiens EFT, réellement formés à ce niveau. On obtient alors d’excellents résultats comme :
Le Service de santé en Angleterre), comparaison EMDR et EFT., montre une normalisation du SSPT en 4 séances en 2011
Autre étude de 2011 :des adolescents maltraités souffrant de SPT disparition des symptômes en une séance.
Sur 59 vétérans du Vietnam (étude conduite par Dawson Church lui-même en 2013 , EFT + soins habituels : en 6 séances d’une heure d’EFT, 90% des personnes traitées n’étaient plus considérées ensuite comme souffrant de SPT.
L’EFT pourra être mis en œuvre sur les symptômes physiques du SPT (douleurs, migraines, nausées, etc). Toujours en lien avec les émotions ressenties, bien sûr.
Sur les phobies ont suivra ce schéma thérapeutique :
Identification de la phobie
Mise en contact avec l’objet phobique par l’imagination
Application de la recette de base après repérage et évaluation des émotions en jeu. Jusque 0/10
Test des zéros (par mise en situation réel si possible, ou supports tels que des photos par ex)
Si réaction émotionnelle, recherche des aspects non traités (c’est du travail d’investigation de professionnel), et EFT sur les manifestations physiques.
Le dernier point demande une bonne connaissance et une excellente maitrise de la pratique de l’EFT.Les addictions souvent présentes seront également traitées avec l’EFT (nous développerons ce point dans un prochain article.
Il existe également des SPT auxquels on ne pense pas car ils sont plus individuels :
lié à un décès périnatal (deuil difficile, parfois refoulé)
stress post abortif (parfois refoulé pendant plusieurs décennies)
certains deuils pathologiques
Parfois les manifestation ne font aucune référence à l'évènement qui a été enfoui. mais des difficultés récurrentes, dans les relations, des troubles du sommeil, etc vont indiquer que "quelque chose ne va pas", et demande à être traité.
Dans les deux premiers cas, ne jamais sous-estimer le traumatisme du père, souvent évacué car moins visible (mais il y a une grande culpabilité car c’est eux qui ont fécondé, ils ont donc une responsabilité, mais pas d’espace pour voir leur propre douleur accueillie. cette culpabilité non élaborée se transforme alors potentiellement en violence (on y verra peut-âtre une des causes des violences faites aux femmes ?)
Ils pourront également être pris en charge par l’EFT. A chaque fois, ce qui compte c’est l’histoire de la personne et surtout comme elle a vécu le drame. Face au même évènement dramatique, nous ne sommes pas égaux, notre cerveau va pouvoir se saisir - ou pas- des informations, en fonction de notre histoire personnelle. Il n’y a donc pas deux cas comparables.
Si vous rencontrez un problème de ce type, n'hésitez pas à me consulter (via le
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Nous voyons donc que face à un évènement traumatique ayant laissé des séquelles, l’EFT pourra être un outil de choix, efficace, rapide et d’une mise en œuvre simple. L’accompagnement par un profesionnel est recommandé cependant. ((
© Marie Odile BRUS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/brus-marie-odile
Mots clés : phobie, addictions, troubles, du, sommeil, troubles, du, comportement, eft, psychothérapie
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