J'ai retrouvé par hasard un vieil article de mon ancien blog (celui qui a disparu d'une erreur de clic de l'hébergeur, après 12 ans de bons et loyaux service, laissant perdre une richesse incroyable. Mais le bon côté des choses : j'ai créé ce site en remplacement !)Des études de cas me sont souvent demandées pour illustrer les effets de l'EFT. Or, pour beaucoup de patients qui viennent au cabinet, il faudrait plusieurs pages pour suivre le cheminement de l'EFT à l'œuvre.
EFT que je mâtine de plus, le plus souvent d'autres approches, DBS, micro-sophro et Sedona en tête !
Je préfère donc donner des exemples courts et parlants. Des exemples du quotidien.
Un dimanche de 2009, j'ai eu l'occasion de participer un cours"ouvert" de Tango Argentin. Le club de danse, surtout consacré ce jour là un nombre de danseurs impressionnants, car une autre école de danse n'avait pu ouvrir ses pratiques depuis deux jours.
Bref, il y avait foule pendant le cours. Certaines personnes venaient de faire leurs tous premier pas de cette belle danse.
Au tango, la danseuse recule, mais comme elle n'a pas des yeux derrière la tête, elle est dépendante de la conduite de son partenaire.
A un moment je me trouvais guidée par un partenaire qui ne semblait avoir aucune conscience du « sens de la piste » et m'envoyait valser (si je puis dire !) dans les autres. Sans le vouloir je cognais donc la cheville d'une autre danseuse.
- «Ce n'est rien » dit-elle !
Mais peu après mon danseur m'envoya piétiner de nouveau la même danseuse !
Elle alla cette fois s'asseoir et frotter sa cheville. Elle semblait avoir très mal.
Je la suivis, me sentant tout de même quelque peu responsable de sa blessure (et fuyant enfin ce conducteur impénitent !).
Je lui proposais de faire un peu d'EFT. Dans ce genre de circonstances, il est difficile de donner des explications : il y a du bruit, de l'agitation, de la musique. J'ai donc juste proposé de l'aider à soulager la douleur en disant que j'étais sophrologue. Je pris sa main avec son accord et lui demandais de répéter après moi :
- point karaté, correction IP :
« Même si j'ai cette douleur aiguë au dessus de la cheville gauche, tout va très bien quand même » 3 fois
- Points de la version courte (
actuelle Recette de base, ndla) : « cette douleur »
La douleur passait de 10 à 6/10. Je savais qu'il y avait une émotion derrière cette douleur et lui demandais ce qu'elle avait éprouvé sur le moment, surprise elle ne voyait pas trop quoi dire. Je lui dis alors qu'il m'avait semblé qu'elle avait eu très peur de s'être blessée... et que peut-être cette cheville était déjà fragile. Elle confirma les deux points et nous fîmes une deuxième ronde :
- correction IP : « même si j'ai eu si peur de me blesser, tout va très bien quand même »
- points version courte : « cette peur de me blesser »
Lorsque je demandais à combien était la douleur cette fois, elle me regarda étonnée... « il n'y a plus rien ! C'est quoi ce truc ? Vous faites çà depuis longtemps...etc »
Je présentais l'EFT en deux phrases et retournais danser...
Certains me demanderont pourquoi j'ai changé la phrase de correction de l'IP. J'ai juste suivi une intuition. Une personne un peu en état de choc (cf. douleur), totalement ignorante de l'EFT, pouvait être perturbée par la formulation « je m'aime et je m'accepte telle que je suis ». J'ai juste mentionné que j'utilisais une formulation simplifiée parce que nous ne nous connaissions pas.
Dire « je m'aime » n'est pas toujours aisé, alors face à une inconnue, en public, cette jeune femme aurait pu se sentir un peu mal à l'aise. Simplifier, s'adapter, c'est la clef pour construire rapidement une Alliance.
Le résultat était là ! Elle retourna danser illico.
© Marie Odile BRUS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/brus-marie-odile
Mots clés : eft, douleur, tango, blessure, soulagement, rapide
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