Suite de l'article précédent, nouvelles dispositions du FIFPL : qu'apprendre de l'expèrience ?)Je connais, disais-je, aussi ces moments de peur, mais je m’en occupe de suite quand ils refont surface. Aussi bien que je peux. Et parfois je peux peu ! Je ne viens donc pas donner de leçon, mais partager un point de vue et… des ressources !
Je suis touchée en tant que sophro et en tant que formatrice par les dernières disposition du FIFP-PL. Il se trouve que depuis quelque temps mon GPS intérieur me maintenant asse immobile, dans une attente sans attente et, disons-le sans fioriture : dans le « glandage ». je sentais qu’une page était en train de se tourner, dans le monde, dans mon monde, en moi… mais quelle page ? Mystère. Aujourd’hui j’y vois un peu plus clair : un vide va forcément se créer dans mon monde (j’ai déjà reçu des annulation d’inscriptions liées au défaut de prise en charge, suite à ma publication dans le groupe pro privé sur FB. J’avais heureusement bien en tête les mécanismes dont je viens de vous parler pour une excellente raison : j’étais retombée sur un livre qui en parlait et me les a remis en tête. Comme quoi rien n’arrive par hasard, même d’enfin ranger un peu ma bibliothèque. Depuis quelques jours je me reconnectais au souvenir de ces moments d’intense fluidité que j’ai pu avoir dans ma vie, entrecoupés de périodes « suspendue », moment de vide intérieur, d’errance.
Or, je connais bien cet inconfortable état d’errance. Je l’ai même étudié pendant mes études d’Art thérapie : elles font partie de mon processus de création !
Carrément angoissant parfois car je fais partie de ces gens que le
FAIRE rassure, motive. Quitte parfois à m’agiter inutilement, je veille donc à écouter les heures (ou jours, semaines) de « dépression atmosphérique interne », ces temps où e moi s’ouvre un espace, parfois un gouffre, pénible, presque douloureux… mais indispensable, car c’est exactement à cet « endroit » de mon Être que va émerger ce qui suivra (nouvelle sculpture, ou livre, ou idées d’atelier, cours...etc). Alors mon énergie se rassemblera, se concentrera et me mettra dans un état un peu « up » (dont j’ai appris qu’il faut aussi me méfier pour ne pas me « cramer » les neurones!) jusqu’à la réalisation complète du projet.
Le soufflé retombera alors, souvent rapidement, autre temps d’errance, mais cette fois récupératrice, temps de repos, de reconstitution de mon capital énergétique. Temps plus contemplatif aussi, qui est adoucit par le contentement d’avoir
REALISE quelque chose que j’ai pu offrir au monde (ou à mon monde).
La vie n’est pas un long fleuve tranquille. D’ailleurs quand c’est trop tranquile je cherche quelque remous pour mettre du mouvement dans ce qui stagne. L’eau croupie n’est pas consommable, l’eau vive est potable.
Comment dépasser ce coup de frein donné à nos formations ?
en accueillant la nouvelle de la manière la plus neutre possible
en accueillant nos émotions (ok, c’est mieux d’avoir fait la formation EFT justement pour faciliter le processus d’intégration)
en ne faisant rien si on ne sait pas quoi faire, ce n’est peut-être pas encore le moment de s’agiter
en posant une action positive si nous en sentons déjà l’élan
en prenant le temps de contacter nos envies profondes et la direction que nous souhaitons donner à notre activité
en ayant ue conscience profonde que ce changement porte le germe de quelqu chose de bon et utile pour nous, notre Etre
en utilisant la sophro pour nous reconnecter à notre confiance en nous
en regardant nos réalisation, nos projets, nos ressources, nos êtres aimés dans une pratique joyeuse de SPI
en apprenant à distinguer objectifs et moyens, et en osant ne plus se préoccuper de ces derniers mais en nourrissant notre intentionnalité
en nous souvenant que volonté et intention sont très différent et que mettre trop d’énergie à vouloir quelque chose qui par ailleurs nous paraît impossible, sera contre productif : l’énergie mise pour pousser vers l’objectif s’ajoute à celle mise à éviter les obstacles (par peur de ne pas y arriver) et éloigne la réalisation encore plus.
en posant des intentions claires, simples, puis lâchons prise, gardons en nous juste la certitude de la réalisation au moment qui convient. C’est cela la confiance : demandez, vous recevrez. Mais n’allez pas y mettre des vents contraires !
en ayant confiance confiance, faisant confiance, et si cela est difficile, en mettant toutes nos connaissances en œuvre pour dépasser sans forcer ce manque de confiance
Je pourrais résumer ainsi : ne nous laissons pas définir par nos manques, ni par nos peurs de manquer. Restons concentré sur ce qui nous fait vibrer, nous motive, renforce notre confiance ne la Vie.
Et cela demande d’être RESPONSABLE de notre vie et de rester conscience de notre contribution, co-responsable, au monde.
Je vous souhaite un joyeux cheminement et de vivre du mieux qu’il vous est possible, les défis de la vie. Ils nous font grandir.
Quant aux formations, ma foi, pour moi cela ne change rien : je reste à votre disposition !
© Marie Odile BRUS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/brus-marie-odile
Mots clés : responsabilité, fifpl, prise, ne, charge, opco, co, responsabilité
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