L'Arche de Maïa
Géraldine AMELIN

Sophrologue énergéticienne, praticienne en psychogénéalogie

EFT, PNL, magnétisme, tarots, spiritualité

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ARTICLES

ARTICLES / LA PUISSANCE DE L'ACCEPTATION

LE SOUFFLE DU DRAGON

article de Géraldine AMELIN du 22/04/22

3 minutes

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« Il est bon et juste d’accompagner jusqu’au bout tout ce qu’on ressent, d’aller au plus aigu de la pointe. Pour être délivré de quelque chose, surtout le rejoindre de si près, de si près qu’on sente le souffle du dragon dans la nuque ! Oui, seulement si je suis capable d’accompagner ma misère, de l’admettre, de la reconnaître, elle prendra fin ; mais si je tente de surmonter, de succomber à l’héroïsme ou à la seule indignation « c’est horrible », alors tout se durcit, se prolonge. En prenant de notre responsabilité ce que nous vivons, ce que nous faisons, ce que nous disons, nous avançons sur une chemin de paix. »
Christiane Singer
Se laisser traverser par la douleur, la souffrance et toutes les émotions associées n’est pas quelque chose d’aisé ni de confortable mais c’est une voie puissante de libération.
Lorsque nous résistons à notre ressenti et à tout ce qu’il véhicule de sentiments et d’émotions, nous nous coupons du vécu qu’ils emmènent avec eux et dans ce vécu il y a la compréhension, le message, la réparation et la libération.
Chaque souffrance est là pour nous donner des informations précieuses sur ce que nous avons à travailler, à comprendre, de manière plus corporelle, plus charnelle, plus tripale. Chaque écueil dans nos vies est là pour nous encourager à transformer ce qui doit l’être, ou à choisir un autre chemin.
Ce n’est pas une punition à subir mais une leçon à intégrer. S’ensuivent, au moment juste, les choix et les décisions à adopter pour reprendre son pouvoir.

Tant que nous ne nous laissons pas traverser par « ce souffle du dragon », nous sommes incapables de reprendre la main sur nos vies qui se retrouvent, de fait, sous l’emprise d’une douleur parfois intenable. Intenable tant que nous ne lui faisons pas face, ou tant que nous essayons de la cacher, de la nier ou même parfois de l’effacer à l’aide de molécules chimiques. C’est un peu comme si nous mettions les balayures sous le tapis de nos corps déjà meurtris qui s’épuisent un peu plus encore à tenter de cacher chaque grain de poussière de nos douleurs latentes. On ne les voit plus mais elles sont toujours là, et elles persisteront tant que nous n’aurons pas posé sur elle un regard clair et sans concessions.
Faire face à cette part obscure en nous c’est déjà lui permettre de perdre en intensité.
La vie nous engage toujours à expérimenter, elle peut nous forcer à mettre nos mains dans le « cambouis » lorsque c’est nécessaire et lorsque la réparation est incontournable, et si elle nous pousse ainsi dans nos derniers retranchements c’est toujours pour nous repositionner à notre juste place. C’est toujours pour nous permettre d’évoluer et de grandir, nous rendre autonome et responsables, créatrices et créateurs à 100% de notre réalité. Notre plein épanouissement se nourrit quant à lui de toutes ces qualités en nous.

Prendre la pleine responsabilité des expériences qui nous sont données à vivre est une des clefs de la liberté et de la paix intérieure.
Je peux choisir la paix et la liberté à partir du moment où j’ai laissé la voie libre à mes douleurs et à tous mes ressentis. Une fois passé par cette étape, je n’aurais plus à y revenir, mon corps et tous mes corps auront intégré le message et la conscience que j’aurais mis sur chaque expérience vécue sera la phase ultime de la libération.
Être totalement responsable de ce que je vis me donne la possibilité de guérir car je n’irais pas chercher ailleurs qu’en moi-même les chemins d’accès vers la sérénité et la liberté.
Tout est là, en moi, qui attend patiemment que la lumière de la conscience ouvre enfin les voies et me permette de choisir une vie à la fois plus douce et plus engagée, plus libre, plus juste et plus harmonieuse.
La guérison de mes blessures ne peut pas se faire sans moi, sans ma pleine et entière attention, sans mon engagement à nettoyer mes plaies afin de permettre leur cicatrisation grâce à toute la force d’amour que je porte en mon sein.
En dirigeant tout cet amour vers moi et mes souffrances, j’insuffle toute l’énergie nécessaire à calmer enfin l’ardeur du feu du dragon, qui s’apaise alors pour devenir pure lumière.