Accompagner, ce n’est pas aider. C’est bien plus que cela.
Accompagner ce n’est pas porter non plus.
Accompagner, c’est se tenir là, juste à côté, sans se substituer à la personne en souffrance en lui offrant un espace d’accueil inconditionnel, de non jugement et de bienveillance.
Accompagner c’est faire confiance aux multiples capacités de transformation de chacun d’entre nous, et c’est précisément de cet espace, portés par l’alliance créée entre lui et nous que le travail thérapeutique va pouvoir se faire.
Voici ce qu’une dame que j’accompagne depuis quelques temps déjà m’a déposé avec tendresse lors de notre dernière séance « Je ne me sens plus seule, je me sens accompagnée en permanence. Vous savez je suis comme une enfant qui est rassurée parce qu'elle est tenue par la main. Moi j’ai deux personnes : vous, ma sophrologue d’un côté et ma petite voix, ma sagesse intérieure de l’autre…jusqu'à ce que je puisses enfin marcher seule et lâcher votre main. »Ce témoignage parle magnifiquement bien de ce qu’est l’accompagnement. Nous facilitons un processus d’autonomisation, par une présence attentive, une écoute active, des échanges et des partages d’expérience, des visions et des points de vue, sans jamais forcer quoi que ce soit et en « tenant la main » avec douceur le temps nécessaire.
Ce processus peut permettre à la personne en difficulté de s’engager sur ce chemin de transformation en confiance car elle sait qu’elle est guidée et accompagnée, sans intrusion mais avec tout le respect et la patience que nécessite ce parcours vers soi m’aime.
L’alliance sophronique parle aussi très bien de ce positionnement que le ou la sophrologue adopte, pas au-dessus, ni en dessous, juste à côté, dans cette horizontalité qui ouvre un espace d’interactions justes et non jugeantes.
Un espace dans lequel chaque être en souffrance va pouvoir enfin entendre ce qu’il dit et, par le biais de la connaissance et donc de la conscience, démarrer un processus de transmutation de ses blessures en force de Vie.
« Permets à mon sourire de t’offrir ma tendresse, permets à ma main de t’apporter du doux, permets à mon regard de te dire ton importance, et accepter ainsi ma gratitude au cadeau de ta présence. »
Jacques Salomé
© Géraldine AMELIN
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/geraldine-amelin
Mots clés : sophrologie, conscience, développement, personnel, guérison
cet article vous a intéressé ? découvrez ma prestation en rapport | |
Autres articles de cette rubrique | voir tous